samedi 16 juin 2012

Vendredi 8 Juin


Le premier lac à Tach Koumir

CHAMALDYSAY-----------------LAC RESERVOIR TOKTOGOUL

126KM  / 6116   (de plus en plus près, j’ai passé mes 6000)     D= ?             7H / 18H

De chronique aujourd’hui, je la livre telle quelle ;

Depuis que nous sommes au Kirghizistan, mon nombre de photos par jour a littéralement explosé. Non que ce soit plus beau que la Chine, mais beaucoup plus varié sur une journée.

En Chine, nous jouions sur les nuances des montagnes de sable, et les contrastes dus à l’éclairage changeant tout au long de la journée. Peu de virages, surtout sur la fin, et donc peu de variété, celle –ci se construisant plutôt au fil du voyage, semaine après semaine.

Ici, cela bascule entre les genres beaucoup  plus vite.
Tenez, prenons la journée d’aujourd’hui ; au départ de Chamaldysay, je rampe dans les champs cultivés pour essayer de fixer au dessus des futures récoltes les collines vertes style fond d’écran Windows.

Dix kilomètres plus loin, un premier lac bleu / vert est surplombé dans un premier temps  par la ville de Tach Koumir, aux constructions industrielles semble-t-il en grande partie désaffectées.
Puis, l’urbanisation cède la place aux roches érodées de couleurs différentes, de toute évidence placées là pour le bonheur du photographe.

Ajoutons à cela les nombreuses variétés de fleurs sauvages qui ont été semées par les cantonniers  pour égayer le bord des routes, et pour que nous ayons des premiers plans de bonne qualité.
Second lac, un peu plus haut

Alors, évidemment, la moyenne horaire du groupe baisse à vue d’œil, ce qui est déjà un exploit, car ce matin, elle est déjà au ras des pâquerettes dès le départ.
Pourtant, on nous a fait lever à 5h du mat’, une honte quand on pense qu’un bon 6 ou 7H aurait aussi bien fait l’affaire, vu que plus on a de temps pour  l’étape, plus on « rampelle »[1] pour des riens.
Un p’tit arrêt pour boire un coup sous les platanes, un autre pour se regrouper avant les tunnels, et il y en aura quatre (car la police s’occupe au top de notre sécurité),  et hop ! On a perdu 1H1/2.

Halte ! Boissons fraîches

 Heureusement, les lacs se succèdent  et occupent le fond de la vallée dès que des barrages sont construits en aval.
Alors, les fleurs sur fond bleu / vert ont des allures de stars, autant remarquables que les sommets qui se reflètent dans les eaux calmes.

À 13H, arrêt picnic, après une descente à 90%, (nous avons la photo pour qui en veut la preuve), et nous mangeons des sardines n’ayant pas  bouché le port de Marseille, mais mises bout à bout sait-on jamais !

Après, nous roulons le long d’un torrent qui roule des eaux gris / vert. Curieusement, la route donne l’impression de descendre alors que les altimètres prouvent une ascension régulière.

Manif de chèvres encadrées par la police
Vers le Km 70, une guinguette entre route et torrent, flanquée d’un petit pont suspendu permet de laisser libre cours aux fantaisies aquatiques de certains, pendant que les autres, appareil en main, n’espèrent qu’une chose ; la chute dans l’eau d’un des trempeurs de pieds.



Il faut bien repartir quand tout le monde est là, et le temps se couvre lors de la dernière grimpée de la journée. Le tonnerre et quelques grosses gouttes nous font craindre le pire, mais finalement, nous n’aurons pas mis les tenues de pluie pour grand-chose.

La route descend ensuite vers notre but, un village de vacance, où nous passerons la nuit dans des bungalows, des tentes, ou des abris disséminés dans l’espace.

Nous sommes au bord  d’un lac crée par la réserve d’eau de Toktogoul, d’aucuns y ferons même leur toilette, sans même se soucier de l’éventuelle présence de prédateurs dans ces eaux limpides. Ces gens là sont des héros !

Les gens du complexe nous préparent un excellent repas, et un beau coucher de soleil restera gravé au moins dans les mémoires, puisque beaucoup, dont moi-même n’avaient pas pris leur boite magique. Et maintenant, on va se reposer car demain, lever à 5h. (C’est le bagne, je vous dis !)
[1] Trainer.

Descente d’enfer

C’est dur le vélo


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