dimanche 27 mai 2012

Dimanche 20 Mai

L’église de KOLA.

KOLA-----------------LUNTAI

 
175KM / 4400     D= ??     8H / 18H

 
Comme j’étais le chroniqueur de la journée pour le blog FFCT, je vous livre ma prose du jour.

Aujourd’hui, nous ne pouvons aller au point de bivouac prévu à Yanxia, aussi, il nous est annoncé une étape de 180 km, pour aller dans un hôtel à Lun Tai, et par l’autoroute s’il vous plaît, le parcours rêvé pour les cyclotouristes que nous sommes.

Donc nous entrâmes sur l’autoroute dès la sortie de Kola.
Nous nous retrouvâmes sur le bas côté, solidement empêchés de sortir par d’épais barbelés.
Nous pestâmes contre le vent contraire.
Un genre de brouillard tomba, afin que nous ne puissions prendre aucune photo.
Personne donc ne se marrât beaucoup.
À midi, pour le pique-nique, les nuages disparurent, pour que le soleil brillât.
Nous repartîmes pour Lun Tai, retrouver notre hôtel.
À l’arrivée, nous mangeâmes, nous nous douchâmes, et dormîmes.
Voilà, voilà, bonne nuit.


Bon, là, mon rédacteur en chef, m’est tombé gravement dessus avec le chef d’expé, pour me dire que cela ne se faisait pas des chroniques si courtes, qu’il ne fallait pas exagérer, etc, etc….
Alors je suis remis à la tâche;


Jusqu’au pique-nique, avec la meilleure volonté du monde, je peux rien rajouter, si ce n’est mentionner une jolie église, assez rare dans le coin, à la sortie de Kola.
Sur l’aire de repos où était proposé le casse croûte, les montagnes qui sont à notre droite, se sont éclairées avec l’arrivée du soleil. De petits bars sympas, aux canettes rutilantes, nous appelaient à l’ombre des tonnelles.
De toute évidence, les photographes allaient se venger de la morne matinée passée.

En étant, je sors mon appareil pour m’entendre signaler par la police,  (qui nous accompagnait depuis un bon moment), qu’il est interdit de photographier quoi-que-ce soit, étant dans une zone militaire apparemment sensible).
Je renferme mon appareil en pleurant beaucoup, mais rapidement consolé par les autres photographes à qui il est arrivé la même chose.

Christelle, (Kiki), a même été gentiment virée par les militaires eux-mêmes au bout d’un chemin où elle espérait le cliché du siècle.
Prendre l’autoroute tout le long nous aurait finalement rallongé, aussi prenons nous la première sortie, police en tête.
Là, la chenille reprend son comportement erratique, avec ses anneaux, libres enfin,
• de s’offrir une bonne partie de manivelle, (le vent redevient favorable),
• de faire des photos en s’enfonçant dans les terres, mais pas à plus de 500m, ordre du chef !
• de s’arrêter à un marché à Yangxia, où nous aurions dû bivouaquer,
• de boire un coup où de manger une glace,
• d’admirer les belles couleurs sur les montagnes, du gris au rouge, avec quelques traces de neige sur les sommets,
• d’effectuer un arrêt d’urgence à cause de reste de gastro,
• de réparer une crevaison,
• de faire le portrait d’un de ces curieux venus voir passer la chenille,
• d’acheter quelques prunes à un des petits étals, en bord de route.
Finalement, ce seront 175 bornes pas si désagréables que ça, et l’hôtel résonnera de plus de rires que de rouspétances.
Je vais vous laisser, maintenant, car il est tard, et demain n’est pas encore le jour de repos.


Pause matinale sur l’autoroute. On peut admirer la vue.
Ça se dégage un poil.
Ruisseau dans le sel gemme et la chaine de montagne.


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