Trolley étrange à Odessa |
ODESSA----------------ZATOKA
58 KM / 9809 D=……m 8H30 / 12H30
De chronique ce jour, vous avez donc à peu près la même que sur le site FFCT.
Nous sortons d’une journée de repos bien mérité après neuf longues étapes à travers les campagnes Russes et Ukrainiennes.
Odessa,
ville étape du PPL, 1 million d’habitants, jumelée avec Marseille,
abordée sous des trombes d’eau, se révéla une ville très accueillante,
lorsque, le soleil, revenu le lendemain, nous en découvrons certaines
facettes avec une guide locale.
La
cathédrale de la Transfiguration, d’où je fus viré avec mon appareil
photo, n’a eu droit qu’à des déclics extérieurs de ma part.
Le parc municipal, très fleuri, était très reposant et chargé de clin d’œil aux histoires locales.
Par
exemple avec cette chaise, en bronze, sise dans un parterre fleuri,
faisant partie d’une série de douze dont une avait un diamant caché dans
un de ses pieds.
Le
récit raconte comment le personnage central récupère les chaises à
droite et à gauche, pour finir par s’apercevoir que le diamant à été
déjà trouvé et utilisé pour de bonnes œuvres. (Résumé très, très
succinct, pour plus de détails : « les douze chaises » d’Ilf et Petrov,
il parait que c’est plein d’humour).
Une belle fontaine, aussi, dans le parc, devant laquelle se sont jouées, dans le roman, pas
mal de scènes de ménage, et une phrase du genre : « Tu ne vas pas me
faire le coup de la fontaine », est passée dans le langage courant.
Etang avant la mer |
Plus bas, l’opéra, reconstruit, après un incendie, en 1887, au bout d’une rue bordée de jolis immeubles.
La
visite continue par un aller retour sur l’escalier Potemkine, rendu
célèbre par Sergei Eisenstein, dans son film, « Le cuirassé Potemkine »,
racontant la révolte de l’équipage lors de la révolution Russe de 1905.
D’ailleurs la ville a son festival du cinéma en ce moment même, et les « Studios Odessa » existent depuis 1907.
La visite se termine aux colonnades Bofo, emblème de la cité pour les habitants, et beau belvédère sur le port commercial.
Odessa est tout de même la 5° ville d’Ukraine, fondée en 1794.
De 1803 à 1814, Armand du Plessis, duc de Richelieu, fut gouverneur d'Odessa et de Nouvelle Russie. Ayant fui la Révolution française, il servit dans l'armée russe contre les Ottomans. On lui attribue le tracé de la ville.
La ville fut nommée d'après le nom d'Ulysse, en grec Odysseos, féminisé selon le vœu de Catherine II en Odessa.
Église |
Je
ne vais pas aller plus loin avec ses infos, le reste, que vous
trouverez dans n’importe quelle encyclopédie, serait néfaste à votre
café du matin.
Et
ce matin, nous quittons Odessa lentement, les dernières maisons de la
banlieue disparaissant au bout de 25 bornes de circulation intense.
Un
petit café, et cela se calme, les routes deviennent plus tranquilles.
La Mer Noire s’entraperçoit de temps en temps, dans le paysage vallonné
et aux horizons industriels.
Bon, on ne va pas vous dire que l’on a souffert sur ce parcours ; 58 kilomètres, c’est de la balade.
Cela n’exclut pas, puisque l’on a le temps, les arrêts photos et ceux nécessaires pour s’hydrater.
Une
guinguette nous tend d’ailleurs les bras, et nous sommes quelques-uns à
nous installer, regardant passer ceux qui ont fait comme nous un peu
avant, et ceux qui ne vont pas tarder à nous imiter.
Car la Mer Noire est là, tout à côté, incitant à la flânerie, ici, il suffit de franchir la voie ferrée pour tremper ses pieds dans les vagues.
Les vacanciers sont légions et les plages sont prises d’assaut.
La plage |
Ça vous dessèche toute cette eau |
Arrivés
à Zatoka, c’est d’abord le pique nique, puis, quelque temps après, il
nous est proposé le choix entre un terrain de sport, pour les amoureux
de la belle étoile, et la salle du restaurant, pour les pessimistes.
Chacun s’installe suivant ses idées, j’opte personnellement pour la salle du resto.
Baignades, écritures de mémoires, classement de photos, bar, ou gros goûter, occupent l’après midi. Le soir, les sept « juillettistes », (ceux qui ont leur anniversaire ce mois), fêtent cela en offrant une collation avant le repas.
Comme
il y a une animation musicale, la soirée finira dansante, nous serons
donc déjà tout échauffés pour l’étape de 175 bornes du lendemain.
Ah
oui, au fait, l’orage bref, mais bien mouillant, a donné raison aux
pessimistes, mais au moment du coucher, les étoiles éclairaient le ciel.
Le clan des sept |
Et la chenille redémarre |
Quel est ce chiffre |
Bougies soufflées !!! |
Soyons concentrés |
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