mardi 24 avril 2012

Dimanche 22 Avril






Toujours les espaliers

HANJIA CHA XIANG-------JINYANZHEN
 108KM / 1754                      D=1399m           8H / 17H30


Aujourd'hui, c'est papa le chroniqueur de la FFCT :

Ce matin, on dirait que la chenille s’est disloquée pour se muer en une fourmilière géante qui déménage ses œufs ; longs et noirs (les matelas), longs et verts (les lits de camps), plus ou moins joufflus et multicolores (pour les duvets) ;
Les guerrières transportaient gamelles et bouteilles de gaz avec un entrain surprenant, pendant qu’une ribambelle d’ouvrières se trimbalaient en rigolant les sacs à dos.
Faut vous dire que le camion serait bien monté jusqu’à l’entrée de l’école, mais la fragilité du débouché sur la route en a vite dissuadé le conducteur, une roue ayant failli partir dans un trou.
Tout cela nous fait partir vers 8h00 sous un ciel limpide, conditions idéales pour attaquer, à pas loin de 6 à l’heure le premier col, celui de Tié Mushan, passant au dessus des cultures en étage vers 2200m.
Pas trop de petits fortins, aujourd’hui, par rapport à hier, ceux-ci ayant pour origine, du 7° au 16° siècle environ le besoin de protection contre les invasions d’une part, mais aussi pour mettre à l’abri les animaux domestiques des prédateurs comme les tigres ou les panthères qui peuplaient la région à cette époque, où la végétation était plus luxuriante ;
Nous, ça nous va très bien comme cela, déjà que ça grimpe bien, s’il faut en plus faire la course avec les fauves du coin, on va finir par se fatiguer.
Une autre raison à ces fortins, plus récente, est simplement une marque d’aisance pour les riches propriétaires.
Jusqu’en dessous du second col, à une petite ville ou nous cassons la croûte, c’est une succession de bosses et de creux qui ferait dire à nos enfants, ou petits enfants : « Dis, papa, quand c’est qu’on arrive ? ».
Après le repas, annonce est faite qu’il y a un problème pour l’hébergement de ce soir, prévu en collège.
Nous repartons tout de même, et passons sans nous en rendre compte, le col de Meng Jia Xian, vers 2476m, toujours par les crêtes.
Puis la route descend dans la vallée pour aboutir à un canyon très esthétique, occasionnant un beau rassemblement d’une partie de la troupe sur des rochers en surplomb.
Arrivés à Jin Yan Zhen, tous les problèmes ne sont pas réglés, il y a même des bruits qui courent, comme quoi il faudrait dormir dehors.
Mais Michel Cabart et Gaston nous font un boulot de diplomate au top !!
Ils s’adressent aux instances supérieures, ce qui est déjà un exploit en soi, car nous sommes dimanche.
Et vers 18H30, directeur du collège et chef de la police locale sont présents pour annoncer que nous pourrons dormir comme des bébés dans les salles de classe libérées pour l’occasion.
Ouf !, le petit resto trouvé in extremis, car Lionel n’a plus le temps de préparer un repas, et tout est bien qui finit bien.
Ah oui, au fait, la troupe à passé la barre des 2000km depuis Pékin, vous voyez, on arrive !

En attaquant le second col


L’âne indispensable

Descente dans le canyon

Avec les enfants de l’école

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