dimanche 5 août 2012

Jeudi 2 Aout

Mairie de SANNICOLAU MARE

TIMISOARA-----------------SZEGED

120KM / 11484      D=100m       7H / 15H
Encore de chronique (y bosse plus qu’à la maison cuilà!!), je vous la livre telle quelle.

Encore très beau temps, ce matin, pour l’étape qui nous fera quitter la ROUMANIE, environ 80km au nord-ouest de TIMISOARA.
Nous tournicotons un tantinet dans la ville à peine éveillée, avant de nous élancer dans la bonne direction, sur un terrain relativement plat, et peu gênés par la brise, qui nous pousse plus qu’elle ne nous retient.
Le paysage ne varie guère depuis que nous avons quitté le Danube.
Les champs sont toujours aussi champêtres, et les villages, assez nombreux, méritent presque tous quelques arrêts.
Arrêts photos, car les maisons sont bien pimpantes, avec leur façade repeintes de neuf, en couleurs vives.
Les cigognes sont aussi bien présentes, leurs nids installés en haut des poteaux électriques, sur les mêmes supports que l’on peut voir chez nous, en Alsace.
Arrêts café et yaourts, aussi, dès qu’une épicerie ou terrasse semble accueillante, car nous sommes devenus difficiles.
Le nombre de ces endroits abondant dans les villages, nous nous permettons de faire la fine bouche, en délaissant certains pour de plus avenants.

Mairie de SANNICOLAU MARE

Grandes parties de rigolades, assis sous les parasols ou les auvents, invectivant ceux qui passent sans s’arrêter, la pause déjà faite ou à venir.
L’ambiance est à la détente, et le peloton s’étire sans fin.
Une deuxième halte à SANNICOLAU MARE, (belle constructions sur la place centrale), 20 bornes avant la frontière, histoire de finir nos derniers Leu.
En repartant, mon œil est attiré par une jolie charrette chargée de ruches, au milieu d’un grand champ de tournesols. À quelques mètres, un apiculteur y fait son boulot.
L’entrée en HONGRIE se fait à CENAD : une demi-heure pour passer ! Nous n’avons même pas eu besoin de montrer nos passeports. Par contre, les deux camions sont restés bloqués. Problème de papiers ? Que nenni, surcharge !!
Les engins et leurs conducteurs arriveront, après un détour  de 150km sur des routes autorisées, vers 20H, ce qui vaudra à beaucoup de mijoter quelques heures dans leurs vêtements de vélo.
Je profite du passage de la frontière pour changer une vingtaine d’Euros qui trainaient au fond de mon portefeuille en Forint, la monnaie Hongroise. Cela ne va pas être simple, il faut diviser par 280 pour l’équivalent en Euros, et je suis nul en calcul mental.
Ensuite, nous sommes pris en charge par la police, nous ouvrant la route interdite aux vélos car une piste cyclable, nickel, la jouxte.
Nous sommes quelques uns à l’emprunter tout de même.

Rucher
 
Le pique –nique s’ingère au point choisi par la maréchaussée, à Ferencszallas. Cela occasionne quelques râleries de la part de ceux qui aurait aimé manger plus tôt, mais bon, l’endroit n’est pas si mal : un petit jardin municipal devant l’église, avec de l’ombre, une fontaine publique et même un café où je peux faire mon premier test d’achat en Forint.
 Trois grands cafés, remplis de chantilly jusqu’au bord pour 450 F, cela fait (divisé par trois pour simplifier) 1,5€. Verdict : ce n’est pas trop cher !!

Il y a pire comme endroit de picnic

Il ne vous a certainement pas échappé que nous avons fini de traiter les « cyclos du jour », et que la rubrique est remplacée par un thème. Aujourd’hui, ce sont les « juniors », jusqu’à 50 ans, en gros. Après la photo du groupuscule, il faut bien dire que certaines têtes folles en émanant, en ont copieusement arrosé d’autres grâce à l’eau de la fontaine précitée. Cela à un peu dégénéré, mais n’a pas empêché la police de reprendre son rôle de berger et de mener le troupeau, par la route et la piste cyclable jusqu’à notre hôtel à Szeged.
Nous voilà donc en Hongrie pour 5 jours.
Hier soir, Antoine Bourg-Rius nous a fait une petite conférence sympa sur ce pays.
Il se fera un plaisir de vous raconter à nouveau tout cela pour peu que vous lui payiez une bière.
Moi, je vous dis juste que sa capitale est Budapest, que les (environs) 10.000.000 d’habitants parlent le hongrois sous un drapeau de trois bandes rouge-blanche-verte horizontales, dans un pays cinq fois plus petit que la France.
Comme les camions sont toujours dans les choux, je n’ai pas de boulot, et peux aller faire un tour dans Szeged, ville agréable dont le centre est à quinze minutes de l’hôtel, voir les beaux immeubles, la cathédrale, et les multiples statues de bronze que s’appliquent à dessiner des tas de passionnés du coup de crayon.
Au fait, nous sommes retombés, à la frontière, sur l’heure de la France. Il n’est donc, pour nous, pas la même heure aujourd’hui que hier au même moment. Mais cela devient trop compliqué………..bonne nuit.

SZEGED, rue

SZEGED ; une des nombreuses statues

SZEGED ; la cathédrale

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